Un peu d’histoire…
Un des premiers ascenseurs construit en France le fut au château de Versailles en 1743. Fonctionnant avec un système de contrepoids, il permettait à Louis XV de monter jusqu’à l’appartement de sa maîtresse, Madame de Châteauroux.
À la même époque est installé au Mont Saint Michel un monte-vivres actionné par une grande roue en bois où prenaient place des détenus qui en assuraient la rotation. Cette “cage à écureuil” est toujours en place.
C’est dans les mines, au début du XIXème siècle, que sont apparus les premiers ascenseurs motorisés grâce à l’invention de la machine à vapeur.
En Afrique du Sud, les ascenseurs de la mine d’or Tautona atteignent une vitesse de 60 km/h. Il faut plus d’une heure aux employés pour rejoindre les lieux d’extraction desservis par plus de 800 km de galerie à une profondeur de 3,9 km où la température de la roche est de 60 °C.
En 1854, Elisha Otis dota l’ascenseur d’un système de limiteur de vitesse déclenchant un système appelé frein parachute, stoppant la cabine et assurant la sécurité des personnes en cas de rupture du câble. La première démonstration publique le 23 mars 1857 à New York fut une spectaculaire réussite contribuant à sa renommée. Le premier immeuble résidentiel équipé fut le Haughwout Building à New York en 1859.
Fin XIXème, en France, l’ascenseur n’est encore qu’un instrument high tech qui fascine les foules. Apparus dans quelques monuments, ils s’implantent dans les nouveaux immeubles d’habitation. L’ascenseur, jusqu’alors confiné dans l’exploitation des grands hôtels de Paris fait son entrée dans les habitudes de la vie ordinaire. Les étages supérieurs rendus accessibles bénéficient d’une plus-value sur le marché immobilier.
En 1889, la Tour Eiffel est inaugurée avec un ascenseur desservant une hauteur de 160,40 m à une vitesse de 0,80 m/s.